Entre littoral, marais salants et chemins forestiers, l’itinéraire à vélo reliant La Baule au Croisic en trois journées permet de parcourir une portion cohérente de la côte atlantique. Le trajet alterne entre portions urbaines, villages historiques et pistes cyclables balisées. Le parcours est accessible à des cyclistes de niveau intermédiaire, avec un rythme modéré et plusieurs points d’arrêt permettant de visiter, s’approvisionner ou se reposer. L’ensemble de l’itinéraire s’insère dans un réseau cyclable bien structuré, connecté à la Vélocean et à des routes secondaires peu fréquentées par les véhicules motorisés.
Au sommaire :
Le départ s’effectue depuis la gare de La Baule-Escoublac, bien desservie par les trains régionaux. Des arceaux vélo sont présents en sortie de quai, facilitant la préparation des bagages et le réglage du matériel. Plusieurs commerces proposent de l’équipement spécifique, y compris des sacs de selle et des kits de réparation. Avant le départ, il est utile de consulter les conditions météo locales : vents dominants d’ouest, pluies possibles en fin de journée, hygrométrie élevée selon la saison.
Jour 1 : La Baule – Pornichet – Saint-Nazaire
Le premier jour débute par la traversée du front de mer de La Baule, où la piste cyclable longe les villas balnéaires et les plages de sable fin. Le revêtement est lisse, bien entretenu, avec une signalisation précise aux carrefours. La circulation reste dense en période estivale, ce qui impose une vigilance supplémentaire. Après environ 6 km, l’itinéraire rejoint Pornichet. Ce secteur propose plusieurs boulangeries, supérettes et fontaines publiques. Il est fréquent de croiser des cyclistes locaux empruntant ce segment pour les trajets domicile-travail ou les sorties quotidiennes.
Depuis Pornichet, la voie suit le chemin des douaniers, offrant des vues sur la côte escarpée et des zones dégagées propices à la pause. La piste rejoint progressivement les abords de Saint-Nazaire, où le paysage devient plus urbain. On traverse la forêt d’Escoublac puis on longe le parc Paysager, avant d’atteindre le centre-ville. L’arrivée par la place des Quatre Horloges permet de rejoindre la base sous-marine, aménagée en espace culturel. Ce secteur est équipé de sanitaires, d’une station de gonflage et d’abris vélo couverts.
En fin de journée, les cyclistes peuvent rejoindre un hébergement situé dans les quartiers résidentiels, notamment La Trébale ou le centre. Les distances permettent une marges de manœuvre pour adapter le rythme selon les conditions physiques ou les aléas techniques.
- Distance estimée : 25 km
- Temps moyen : 2 h 15 hors pauses
- Revêtement : enrobé, stabilisé par endroits
Jour 2 : Saint-Nazaire – Guérande – Batz-sur-Mer
Le deuxième jour propose un détour plus long et plus varié en direction des marais salants de Guérande. Le départ de Saint-Nazaire s’effectue via la piste cyclable de la Bôle, en direction de Saint-Marc-sur-Mer. On quitte progressivement les zones urbanisées pour pénétrer dans un environnement rural. L’étang de Sandun marque la première halte potentielle : plan d’eau entouré de roseaux, avec panneaux d’interprétation sur les espèces présentes et zones ombragées aménagées.
En approchant de Guérande, les routes deviennent plus étroites. Les cyclistes traversent des zones agricoles, puis atteignent la ville close par le nord. Une option consiste à contourner les remparts pour éviter les pentes pavées du centre historique. Le marché couvert de Guérande permet de se ravitailler avec des produits frais, sandwichs ou barres énergétiques. Des sanitaires publics et une fontaine à eau complètent les services.
En sortie de ville, l’itinéraire emprunte des chemins empierrés longeant les œillets salicoles. Ces tronçons peuvent devenir glissants après une pluie récente. Les cyclistes croisent des paludiers à l’œuvre, ainsi que des oiseaux déambulant dans les zones humides. Des panneaux explicatifs jalonnent le parcours. L’arrivée à Saillé offre un moment de repos à mi-jour, avec des bancs, un petit commerce et une fontaine publique.
La fin de journée mène à Batz-sur-Mer, où la côte reprend ses droits. On retrouve l’enrobé et des segments de voie partagée avec les riverains. La commune est dotée d’une gare, de commerces alimentaires et de logements réservables sans anticipation obligatoire.
- Distance estimée : 32 km
- Difficulté : modérée, due à la longueur
- Présence de gravier par temps sec
Jour 3 : Batz-sur-Mer – Le Croisic
Le dernier jour de l’itinéraire consiste à rejoindre Le Croisic en suivant la côte sauvage. Bien que courte, cette étape nécessite un ajustement constant du rythme. Le vent marin, souvent présent, impose une réduction de vitesse, notamment dans les passages dégagés. La piste alterne entre voie verte, segments sur voirie locale et passages en trottoirs partagés. La vigilance est recommandée aux intersections, souvent à visibilité réduite.
Le parcours longe des rochers abrupts, des criques accessibles à pied et plusieurs zones classées. Des panneaux signalent les risques de submersion lors des marées hautes et indiquent les points de sortie de secours. Il est utile de prévoir des vêtements adaptés, notamment coupe-vent et protection contre les embruns.
Arrivé au Croisic, le cycliste peut circuler dans le centre ancien. Le port est équipé de plusieurs arceaux vélo, et des commerces permettent de se ravitailler avant le retour. La gare, située à moins d’un kilomètre du port, propose des TER vers La Baule, Saint-Nazaire ou Nantes. Les rames autorisent le transport des vélos, à condition d’éviter les plages horaires les plus chargées.
Étape | Distance | Dénivelé approximatif |
---|---|---|
La Baule – Saint-Nazaire | 25 km | 80 m |
Saint-Nazaire – Batz-sur-Mer | 32 km | 120 m |
Batz-sur-Mer – Le Croisic | 7 km | 40 m |
L’ensemble du parcours s’adresse à un public disposant d’une pratique régulière du vélo, sans pour autant viser la performance sportive. Les paysages varient sensiblement d’un jour à l’autre, entre front de mer, zones rurales, salines et bourgades. Des variantes sont possibles en fonction de la météo ou de la fréquentation, notamment via les chemins de traverse entre Guérande et le Croisic. Des cartes récentes sont disponibles en mairie, dans les offices de tourisme ou via les applications de cartographie hors-ligne. Un support physique reste recommandé en cas de coupure de réseau ou de défaillance technique du GPS.