10 choses importantes à savoir avant de voyager au Mexique

Mexique

Avant d’organiser un séjour au Mexique, il est essentiel de prendre en compte un ensemble de réalités pratiques. Au-delà des images véhiculées par les brochures ou les réseaux sociaux, le pays fonctionne selon des logiques spécifiques qu’il convient d’anticiper. Voici dix aspects concrets à connaître pour aborder ce territoire avec préparation et lucidité.


1. Les règles d’entrée sur le territoire

Les ressortissants de nombreux pays européens, dont la France, n’ont pas besoin de visa pour entrer au Mexique pour un séjour touristique de moins de 180 jours. Toutefois, il est impératif de présenter :

  • Un passeport valable pendant toute la durée du séjour
  • Un billet d’avion aller-retour ou une preuve de sortie du territoire
  • Une réservation d’hébergement ou une adresse de résidence sur place

À l’arrivée, un agent d’immigration peut interroger brièvement le voyageur sur son itinéraire, ses ressources financières et la nature de sa visite. Il est conseillé de répondre de manière claire et concise.


2. La sécurité : disparités régionales marquées

La question de la sécurité est omniprésente dans l’actualité liée au Mexique. Le pays fait face à des tensions criminelles localisées, souvent liées aux trafics ou à des conflits entre groupes armés. Toutefois, la situation varie considérablement d’un État à l’autre. Certains sont déconseillés par les autorités consulaires, tandis que d’autres sont considérés comme relativement sûrs pour les visiteurs.

Il est recommandé de :

  • Consulter la carte de conseils aux voyageurs actualisée par le ministère des Affaires étrangères
  • Éviter les déplacements de nuit, surtout sur les routes secondaires
  • Privilégier les transports officiels et les zones touristiques encadrées

Des mesures de bon sens permettent d’éviter les situations à risque : ne pas afficher d’objets de valeur, éviter les quartiers isolés et limiter l’usage du téléphone en public dans certaines zones urbaines.


3. La monnaie et les paiements

La devise nationale est le peso mexicain. Les cartes bancaires internationales sont acceptées dans la plupart des hôtels, restaurants et commerces urbains, mais l’argent liquide reste très utilisé, notamment dans les marchés, les transports ou les zones rurales.

Il est conseillé de :

  • Retirer des pesos à un distributeur situé dans un lieu sécurisé (centre commercial, aéroport, grande surface)
  • Refuser les conversions automatiques en devises étrangères qui entraînent des frais supplémentaires
  • Conserver une réserve de petites coupures pour les dépenses du quotidien

Dans les villes touristiques, les distributeurs automatiques sont fréquents, mais peuvent parfois être hors service ou vides de billets en fin de semaine.


4. Les transports : diversité et contraintes

Se déplacer au Mexique demande un minimum d’organisation. Les réseaux de bus longue distance sont fiables, ponctuels et relativement confortables. Les lignes ADO ou OCC, par exemple, desservent une grande partie du territoire.

En revanche, la location de voiture suppose une vigilance accrue, notamment dans les grandes villes ou sur les routes mal entretenues. Il est fréquent que certaines routes soient à péage, ou mal indiquées.

Les taxis doivent être choisis avec précaution :

  • Préférer les taxis officiels ou les services de réservation via application (Uber, Didi, Cabify)
  • Éviter de héler un taxi dans la rue, en particulier la nuit
  • Vérifier que le compteur est bien activé ou convenir du tarif à l’avance

Le métro de Mexico est pratique et économique, mais peut être très fréquenté aux heures de pointe.


5. Les précautions sanitaires

Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer au Mexique. Toutefois, plusieurs recommandations sont émises :

  • Vaccins recommandés : hépatite A, hépatite B, typhoïde, rage (en cas de séjour prolongé en zone rurale)
  • Attention à l’eau : privilégier l’eau en bouteille et éviter les glaçons
  • Utiliser un répulsif anti-moustique dans les régions tropicales (risques de dengue, chikungunya, zika)

Les systèmes de soins privés sont bien équipés dans les grandes villes, mais les établissements publics peuvent être surchargés. Une assurance voyage couvrant les frais médicaux est fortement recommandée.


6. La langue : l’espagnol comme langue principale

Le castillan est la langue officielle et principale. L’anglais est compris dans les zones touristiques, mais rarement maîtrisé en dehors. Apprendre quelques phrases de base en espagnol facilite les échanges au quotidien et témoigne d’un effort apprécié par la population locale.

Les langues autochtones sont encore pratiquées dans certaines régions (nahuatl, maya, zapotèque…), mais elles ne sont pas utilisées dans les interactions avec les visiteurs.

Dans les commerces, les menus, panneaux ou indications sont en espagnol. L’utilisation d’un dictionnaire numérique ou d’une application de traduction peut s’avérer utile.


7. Les usages culturels à respecter

La société mexicaine accorde une importance particulière aux notions de politesse, de respect et de ponctualité dans les rapports sociaux. Voici quelques habitudes à connaître :

  • Dire bonjour systématiquement en entrant dans un commerce ou un bureau
  • Employer des formules de politesse, même pour des échanges simples
  • Ne pas aborder les sujets liés au narcotrafic ou à la violence de manière directe

Les rapports peuvent être chaleureux mais restent formels, notamment dans les contextes professionnels ou administratifs. Les règles vestimentaires varient selon les milieux mais tendent vers la sobriété dans les environnements urbains.


8. Les saisons et le climat

Le Mexique présente une grande diversité climatique selon les régions et l’altitude. Il est important d’adapter ses plans en fonction de la période choisie :

Région Climat Période recommandée
Yucatán (Cancún, Tulum) Tropical humide Décembre à avril
Centre (Mexico, Puebla) Tempéré d’altitude Novembre à mai
Pacifique (Puerto Vallarta, Oaxaca) Saison sèche / saison des pluies Novembre à mars

La saison des pluies, de juin à octobre, se manifeste par des averses intenses en fin de journée, sans compromettre toute la journée. Les cyclones peuvent toucher la côte caraïbe entre août et octobre.


9. L’alimentation : précautions et habitudes

La cuisine mexicaine traditionnelle repose sur le maïs, les haricots, le piment, les sauces et une variété de viandes et de légumes. Dans la rue, de nombreux vendeurs ambulants proposent des tacos, tamales ou quesadillas à des prix abordables.

Pour éviter les désagréments digestifs :

  • Privilégier les stands fréquentés par les locaux
  • Éviter les produits crus ou mal réfrigérés
  • Observer les règles d’hygiène élémentaires (mains propres, couverts propres…)

Les plats peuvent être très relevés. Il est possible de demander des versions sans piment (« sin chile ») mais le goût restera souvent épicé. L’eau du robinet n’est pas potable dans la majorité des villes.


10. La connectivité et les moyens de communication

Le réseau mobile mexicain couvre la plupart des zones urbaines et touristiques. Toutefois, certaines régions rurales ou isolées peuvent présenter des coupures. Les principaux opérateurs locaux sont Telcel, AT&T et Movistar.

Pour rester connecté à moindre coût, il est possible d’acheter une carte SIM locale rechargeable. Ces cartes sont vendues dans les supermarchés, les kiosques ou directement dans les boutiques des opérateurs.

Les connexions Wi-Fi sont disponibles dans la majorité des hôtels, restaurants, centres commerciaux et aéroports. Cependant, elles peuvent être lentes ou instables selon les endroits. Il est recommandé d’utiliser un VPN pour sécuriser les connexions publiques.

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